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Anevrisme: journal d'une maladie
5 décembre 2008

la découverte

J'aurais peut-être dû commencer par là. Je m'appelle Pascale, je suis journaliste et écrivain. J'ai fêté mes 46 ans pratiquement le jour où les médecins ont découvert mon anévrisme. Il était asymtomatique en tant que tel, mais je développais d'importantes pneumonies depuis 3 hivers, et j'avais passé le dernier couchée. J'avais parfois très mal au rein gauche, et à l'abdomen. Toujours du côté gauche. Mon dos était lui aussi douloureux, mais on apprend facilement à vivre avec une peine lancinante et constante, on finit presque par trouver ça normal. N'imaginant pas un seul instant que ces douleurs puissent être causées par mon aorte, je mettais tout ça sur le compte du stress.

Il a bon dos, le stress. Il explique plein de choses, il reste un rien fumeux. Et surtout, comment imaginer la corrélation entre poumons, rein, abdomen et aorte quand on est profane?

Mon médecin, un rien fatigué de devoir me soigner avec une régularité de métronome, m'envoya faire des radios des poumons. D'autant que je fumais beaucoup, et depuis longtemps. Mes poumons n'avaient pas grand chose, c'est toujours ça. Mais une espèce de gros fantôme, large, tordu, sombre, se profilait sur la radio. Je passais donc par le scanner.

C'était très grave. L'aorte était anévrismale sur son ensemble, culminant à 9 cm de diamètre en son milieu. J'ai eu beaucoup de chance qu'elle ne se rompe pas avant l'opération.

Oui, le stress a décidément bon dos.

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Anevrisme: journal d'une maladie
  • Une maladie qui change la vie, une opération longue et douloureuse, des dommages collatéraux certains. Mais doit-on pour autant cesser d'en rire? Comme disait l'humoriste, on peut rire de tout. Mais pas avec n'importe qui. Alors, bienvenue!
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